Mais un autre critère semble aujourd’hui tout aussi capital dans le choix des lieux : l’attractivité de l’entreprise vis-à-vis de ses collaborateurs. La qualité du cadre de vie des salariés (prix de l’immobilier, écoles, commerces, loisirs, etc.) et de leur environnement de travail (offre de restauration, espaces verts, etc.) pèsent dorénavant tout aussi lourdement dans la balance que le prix de l’immobilier pour 83% des décideurs. Et plus la taille de l’entreprise est grande, plus ces aspects sont pris en considération, ces 2 critères « RH » sont désormais plus décisifs (93% contre 87% pour le prix de l’immobilier) pour les dirigeants des entreprises de de 50 à 99 salariés.
Dans le même ordre d’idées, le temps de trajet domicile – travail pour les salariés constitue un critère influant également la prise de décision : quatre dirigeants sur cinq déclarent en prendre compte (81 % important dont 44 % très important). D’ailleurs, pour eux ce temps ne doit pas excéder 43 minutes en moyenne, 75 % indiquent même qu’il ne doit pas dépasser 30 minutes.
Le poids de la fiscalité locale (79 %) passe derrière ces critères RH. C’est également le cas, encore plus nettement, pour les aides et subventions proposées (68 %).
Toujours sur le volet ressources humaines, les dirigeants sont souvent attentifs au vivier de main d’œuvre disponible : la question du bassin d’emploi sur le territoire (74 %) est présente dans les réflexions, ainsi que dans une moindre mesure les formations accessibles à proximité (60 %).